Ils refusent les démarches systématiques et produisent un répertoire non-linéaire, préférant plonger dans des zones inconnues et créer de la surprise. Chaque pièce est une invitation à ne pas se répéter.
Ils composent des dramaturgies décalées laissant l’imaginaire ouvert et résonnant.
Face à l’absurdité du monde, une création de 29.27 est toujours une tentative d’ouvrir les possibles à travers l’émotion, l’humour, l’énergie et la poésie.
Leur travail à la fois chorégraphique, plastique et théâtral est empreint de références cinématographiques. Au fil des années, la voix prend de plus en plus d’importance dans leur écriture.
Avec le temps, ils ont créé une famille artistique fidèle, des artistes-auteurs qui collaborent et viennent renforcer cette méthode de travail constitutive de 29.27 : faire œuvre collectivement.
Ils créent la compagnie en 2005 et développent un travail de territoire sur la région Bretagne : résidence d’artistes associés au Dôme à Saint-Avé (56), personne-ressource autour des dispositifs danse-école (22), coordination pédagogique à l’école de musique et de danse de Douarnenez (29).
Durant cette période, ils activent une forte dynamique de transmission auprès des publics dans son sens le plus large, des personnes en situation de handicap, à l’hôpital, en milieu scolaire et carcéral…Cette relation leur permet de partager la danse comme outil de conscience, d’émancipation et de bien-être.
En 2010, ils s’installent en Loire Atlantique et renforcent la structuration de la compagnie en accueillant Aurélia Roche Livenais qui, depuis, œuvre à leurs côtés pour développer et relier la réflexion et les actions de la compagnie.
En 2012, ils ouvrent SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS, lieu intermédiaire de création, d’accompagnement d’artistes, de transmissions et de médiations en plein cœur de Nantes. Cette création « en dur » démontre leurs volontés de s’engager auprès du milieu chorégraphique en offrant un projet structuré, relié et humain, où les compétences de la compagnie dans son ensemble sont sollicitées.
En 2015, la compagnie s’agrandit de nouveau : Neirouz Soussi rejoint l’équipe administrative.
En 2019, Pauline Sol Dourdin devient assistante chorégraphe et pédagogique suite à l’écriture de la création 2018 Un seul être.
En 2020, la compagnie démarre un cycle artistique nommé Le Chant du cygne ou la fin d’un monde.
Le postulat de départ de ce cycle revendique un rapport au temps apaisé et dédié de manière conséquente à l’acte de créer - en réponse à la précarisation croissante des productions et au système à bout de souffle qui est sensé nous porter.
Le Chant du cygne ou la fin d’un monde prend appui sur le bilan de la compagnie après 15 ans de création, un lieu ressource pour la danse, et de fait une conscience aiguë sur la notion d’intermédiaire, d’accompagnements des artistes, de coopérations, de diversité : tout ce que l’on peut nommer écologie de projet.
Le Chant du cygne ou la fin d’un monde est un triptyque artistique, un manifeste poétique et existentiel en réponse à l’effondrement des idéaux et des utopies autour de la notion d’apocalypse joyeuse.
Il sera initié par le duo Chœur de cible - création 2022 - entre Gaëlle Bouilly et Matthias Groos. Création- genèse sur l’art et le baz-art de créer des mondes, de les faire chanter et danser et de les laisser disparaître, pour mieux renaître ailleurs. Hommage à la création du vivant dont on n’arrête pas la course, que cela soit celle des histoires intimes, collectives ou imaginaires.
Ce duo sera suivi de deux autres créations : une partition chorégraphique et scénographique pour le grand public : Le feu au lac, et un trio : Phoenix ou les hôtes de ces bois, librement inspiré de la danse des grand-mères de Clarissa Pinkola Estès.
Compagnie 29.27
Gaëlle Bouilly et Matthias Groos se rencontrent au lycée et développent immédiatement une démarche artistique commune : 29.27 est avant tout l’aventure d’un dialogue à 4 mains où la création se conjugue à une complicité fertile et complémentaire.
Si leur duo s’articule autour du corps et de la danse, chacun arrive avec sa propre parole d’auteur, la voix et l’écriture pour l’un, la scénographie et l’espace pour l’autre.
